Le vote revêtait une grande importance pour les finances de la Ville. Le maire Alain Decanis l’a souligné, avec une détermination palpable, face à des opposants résolus à bloquer la vente d’un terrain communal de 6.106 m², situé derrière le collège Leï-Garrus, sur lequel un acquéreur s'était montré intéressé. Cet acquéreur a proposé 1.530.000 euros pour y construire un ensemble de 36 logements sociaux. C'est précisément cet aspect qui pose problème pour l'opposition, qui soutient qu'il n'y a pas suffisamment d'espace pour ce projet. Cet argument semble avoir eu un impact où la majorité déjà fragile d'Alain Decanis a été de nouveau mise en minorité.
Le conseil municipal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume se compose de 33 élus. Au cours d'un mandat tumultueux, la majorité a subi des pertes et ne dispose désormais que d'une faible marge, avec 17 élus soutenant le maire contre 16 dans l'opposition. Cette répartition fluctuante selon les délibérations suscite des inquiétudes, notamment lors des votes à bulletin secret. Cela s'est vérifié lors du conseil municipal du 27 février dernier, lorsque le vote sur cette cession a eu lieu.
Lors de cette délibération, à la demande des conseillers municipaux, un vote à bulletin secret a eu lieu. Ce vote s'est déroulé en l'absence de Renaud Pioline et Nathalie Frazao, dont les votes auraient pu être favorables au maire, ce qui rajoute à une abstention. Le résultat final a abouti à une parfaite égalité : 15 voix pour et 15 voix contre. Cela s'avère insuffisant pour valider la vente du terrain communal. Un revers crucial de plus pour Alain Decanis.
De quoi décevoir le premier magistrat : "Votre projet, c’est qu’on ne fasse rien, pour pouvoir dire en fin de mandat qu’on n’a rien fait", lançait-il en direction des opposants à la vente.
En 2023, le terrain était sur le point d'être vendu. Cependant, en raison de la saturation de la station d'épuration, le maire a dû refuser tous les permis de construire par arrêté préfectoral. Cette problématique est en cours de résolution grâce au schéma directeur de l’assainissement élaboré par la communauté d’agglomération Provence Verte. Ce plan, qui s'élève à 32 millions d’euros, va bientôt être mis en œuvre et pourrait annuler, selon les prévisions d’Alain Decanis, la décision du préfet. Cela suscite des perspectives favorables pour relancer la vente du terrain en question d'après le maire de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Pour compenser la perte résultant de l'annulation de la vente, la municipalité a souscrit un prêt-relais d'un montant de 1.100.000 euros, correspondant au prix de vente de 2023. Le maire a clairement exprimé son objectif de rembourser ce prêt relais dans les plus brefs délais, car il pèse sur les finances de la ville. C'est d'ailleurs en tenant compte de ce remboursement que le rapport d'orientation budgétaire a été élaboré.
Pas de quoi convaincre l’opposition qui a plombé le budget de la ville, vue l'ambiance électrique du conseil municipal. Le jeu des élections municipales de 2026 a déjà démarré. Mais le grand perdant à ce jeu, c'est la ville et les Saint-Maximinoises, Saint-Maximinois.
Le conseil municipal de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume se compose de 33 élus. Au cours d'un mandat tumultueux, la majorité a subi des pertes et ne dispose désormais que d'une faible marge, avec 17 élus soutenant le maire contre 16 dans l'opposition. Cette répartition fluctuante selon les délibérations suscite des inquiétudes, notamment lors des votes à bulletin secret. Cela s'est vérifié lors du conseil municipal du 27 février dernier, lorsque le vote sur cette cession a eu lieu.
Lors de cette délibération, à la demande des conseillers municipaux, un vote à bulletin secret a eu lieu. Ce vote s'est déroulé en l'absence de Renaud Pioline et Nathalie Frazao, dont les votes auraient pu être favorables au maire, ce qui rajoute à une abstention. Le résultat final a abouti à une parfaite égalité : 15 voix pour et 15 voix contre. Cela s'avère insuffisant pour valider la vente du terrain communal. Un revers crucial de plus pour Alain Decanis.
De quoi décevoir le premier magistrat : "Votre projet, c’est qu’on ne fasse rien, pour pouvoir dire en fin de mandat qu’on n’a rien fait", lançait-il en direction des opposants à la vente.
En 2023, le terrain était sur le point d'être vendu. Cependant, en raison de la saturation de la station d'épuration, le maire a dû refuser tous les permis de construire par arrêté préfectoral. Cette problématique est en cours de résolution grâce au schéma directeur de l’assainissement élaboré par la communauté d’agglomération Provence Verte. Ce plan, qui s'élève à 32 millions d’euros, va bientôt être mis en œuvre et pourrait annuler, selon les prévisions d’Alain Decanis, la décision du préfet. Cela suscite des perspectives favorables pour relancer la vente du terrain en question d'après le maire de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
Pour compenser la perte résultant de l'annulation de la vente, la municipalité a souscrit un prêt-relais d'un montant de 1.100.000 euros, correspondant au prix de vente de 2023. Le maire a clairement exprimé son objectif de rembourser ce prêt relais dans les plus brefs délais, car il pèse sur les finances de la ville. C'est d'ailleurs en tenant compte de ce remboursement que le rapport d'orientation budgétaire a été élaboré.
Pas de quoi convaincre l’opposition qui a plombé le budget de la ville, vue l'ambiance électrique du conseil municipal. Le jeu des élections municipales de 2026 a déjà démarré. Mais le grand perdant à ce jeu, c'est la ville et les Saint-Maximinoises, Saint-Maximinois.