La loi sur la Solidarité et le renouvellement urbain (SRU) exige que les communes de plus de 3500 habitants disposent de 25 % de logements sociaux. Parmi les 36 communes du pays d'Aix, 21 n'ont pas atteint les objectifs établis.
Au bas du tableau, Peynier affiche 2,88% de logements sociaux, avec un déficit de 369 logements. Mimet présente un taux de 4,46%, manquant 373 logements, tandis qu'Eguilles a un taux de 5,34% et accuse un manque de 734 logements. En milieu de tableau, Trets enregistre un taux SRU de 8,81%, avec un besoin de 781 logements. Lambesc quant à lui dispose d'un taux SRU de 8,99% et doit faire face à un déficit de 682 logements.
Aix-en-Provence se distingue avec un taux de 21,32 %, malgré un déficit de 2 734 logements. La ville devra s'acquitter d'une amende de 635 740 €. Les 21 communes du territoire du pays d'Aix seront également tenues de payer une amende globale de 6 172 327 €, en raison d'un manque d'environ 14 056 logements sociaux.
Au bas du tableau, Peynier affiche 2,88% de logements sociaux, avec un déficit de 369 logements. Mimet présente un taux de 4,46%, manquant 373 logements, tandis qu'Eguilles a un taux de 5,34% et accuse un manque de 734 logements. En milieu de tableau, Trets enregistre un taux SRU de 8,81%, avec un besoin de 781 logements. Lambesc quant à lui dispose d'un taux SRU de 8,99% et doit faire face à un déficit de 682 logements.
Aix-en-Provence se distingue avec un taux de 21,32 %, malgré un déficit de 2 734 logements. La ville devra s'acquitter d'une amende de 635 740 €. Les 21 communes du territoire du pays d'Aix seront également tenues de payer une amende globale de 6 172 327 €, en raison d'un manque d'environ 14 056 logements sociaux.
Les maires dénoncent les "injonctions schizophrènes" de l'État.
Les maires du pays d'Aix dénoncent les injonctions contradictoires de l'État, soulignant un manque de terrains disponibles et qualifiant la situation de "schizophrène". D'une part, la loi Zan (zéro artificialisation nette) interdit toute nouvelle construction, tandis que d'autre part, la loi SRU impose une obligation de construction. Georges Cristiani, maire de Mimet et président de l'union des maires des Bouches-du-Rhône, exprime son indignation face à cette incohérence.
"Les maires ne sollicitent pas l'abrogation de la loi, mais plutôt un aménagement approprié, "en fonction de la situation des communes", précise le maire de Mimet.
"Les maires ne sollicitent pas l'abrogation de la loi, mais plutôt un aménagement approprié, "en fonction de la situation des communes", précise le maire de Mimet.
La question du logement social est aussi d'ordre politique...
Certains maires choisissent de payer des pénalités au lieu d’investir dans des logements sociaux, simplement par crainte d’accueillir des habitants des quartiers populaires ! Cette peur de l’inconnu et cet intérêt électoral à éviter ces populations et la peur de leur administré de la venue de nouvelle population.
Le rejet des logements sociaux dans les zones rurales reflète l’image négative dont souffre encore le secteur HLM et sa population. C’est ce que font apparaître les enquêtes du CNRS des raisons invoquées par les riverains pour justifier leur opposition aux projets de logements sociaux sur leur commune.
Le plus souvent, les opposants ne critiquent pas directement le caractère « social » des futurs logements, mais plutôt les désagréments supposés qu’ils entraîneraient : problèmes de circulation et de stationnement, hauteur des constructions, dégradation du paysage, augmentation de la population, densification excessive. Cependant, leur insistance à préciser qu’il s’agit de logements sociaux suggère que le principal enjeu réside dans cette dimension « sociale ». Il est également à noter que les habitants des communes rurales souhaitent préserver leur cadre de vie.
Par ailleurs, il est fréquent que lors de la construction de grands programmes immobiliers, les riverains dénoncent l’absence simultanée de création d’infrastructures telles que services publics, commerces et écoles. À titre d’exemple, à Trets vient de s’achever le projet immobilier le plus important du Pays d’Aix avec 550 logements, dont 165 logements sociaux. Pour rappel, Trets présente un taux SRU de 8,81 %, avec un déficit de 781 logements sociaux et a été condamnée à une amende de 210 510 € pour l’année 2025.
La ville a également fait face à une opposition composée de riverains et d’élus contestataires qui dénoncent un manque de réflexion autour de ces programmes. Ce projet a été initié sous la majorité dirigée par Jean-Claude Feraud.
Le rejet des logements sociaux dans les zones rurales reflète l’image négative dont souffre encore le secteur HLM et sa population. C’est ce que font apparaître les enquêtes du CNRS des raisons invoquées par les riverains pour justifier leur opposition aux projets de logements sociaux sur leur commune.
Le plus souvent, les opposants ne critiquent pas directement le caractère « social » des futurs logements, mais plutôt les désagréments supposés qu’ils entraîneraient : problèmes de circulation et de stationnement, hauteur des constructions, dégradation du paysage, augmentation de la population, densification excessive. Cependant, leur insistance à préciser qu’il s’agit de logements sociaux suggère que le principal enjeu réside dans cette dimension « sociale ». Il est également à noter que les habitants des communes rurales souhaitent préserver leur cadre de vie.
Par ailleurs, il est fréquent que lors de la construction de grands programmes immobiliers, les riverains dénoncent l’absence simultanée de création d’infrastructures telles que services publics, commerces et écoles. À titre d’exemple, à Trets vient de s’achever le projet immobilier le plus important du Pays d’Aix avec 550 logements, dont 165 logements sociaux. Pour rappel, Trets présente un taux SRU de 8,81 %, avec un déficit de 781 logements sociaux et a été condamnée à une amende de 210 510 € pour l’année 2025.
La ville a également fait face à une opposition composée de riverains et d’élus contestataires qui dénoncent un manque de réflexion autour de ces programmes. Ce projet a été initié sous la majorité dirigée par Jean-Claude Feraud.