Sophie Joissains exprime son incompréhension. Dans un communiqué de presse, la maire d’Aix-en-Provence reproche à l’État d'avoir annulé l'évacuation prévue ce vendredi d'un camp de Roms, établi depuis plusieurs années près de la gare TGV d'Aix.
En 2022, à la demande de la mairie, le tribunal a ordonné l'évacuation de ce camp, en fixant un délai pour son démantèlement. La date du 30 juin 2023 avait été initialement annoncée, avant d'être reportée une première fois par la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône. L'État a ensuite décidé de créer un comité de pilotage pour traiter cette question. Dans son édition du jeudi 24 octobre, La Provence a annoncé que le démantèlement était prévu pour ce vendredi. Cependant, dans le même jour, la mairie d'Aix-en-Provence a accusé l'État d'avoir finalement annulé cette opération.
« Après un an de réunions sans résultats, la ville n'a eu d'autre choix que de demander l'exécution de la décision de justice avec octroi de la force publique autorisée par le sous-préfet à partir du 16
septembre, écrit la mairie d’Aix-en-Provence dans le communiqué. L'État a stoppé l'exécution de cette décision.»
Selon la mairie, le terrain abritant le camp est fortement dégradé et a connu plusieurs départs de feu. La préfecture, contactée à ce sujet, n’a pas répondu à nos demandes d'éclaircissement concernant cette décision, notamment pour préciser s'il s'agit d'une annulation ou d'un report.
En 2022, à la demande de la mairie, le tribunal a ordonné l'évacuation de ce camp, en fixant un délai pour son démantèlement. La date du 30 juin 2023 avait été initialement annoncée, avant d'être reportée une première fois par la sous-préfecture des Bouches-du-Rhône. L'État a ensuite décidé de créer un comité de pilotage pour traiter cette question. Dans son édition du jeudi 24 octobre, La Provence a annoncé que le démantèlement était prévu pour ce vendredi. Cependant, dans le même jour, la mairie d'Aix-en-Provence a accusé l'État d'avoir finalement annulé cette opération.
« Après un an de réunions sans résultats, la ville n'a eu d'autre choix que de demander l'exécution de la décision de justice avec octroi de la force publique autorisée par le sous-préfet à partir du 16
septembre, écrit la mairie d’Aix-en-Provence dans le communiqué. L'État a stoppé l'exécution de cette décision.»
Selon la mairie, le terrain abritant le camp est fortement dégradé et a connu plusieurs départs de feu. La préfecture, contactée à ce sujet, n’a pas répondu à nos demandes d'éclaircissement concernant cette décision, notamment pour préciser s'il s'agit d'une annulation ou d'un report.