La holding Hopps, qui est la maison mère du distributeur de publicités Milee, a également été mise en liquidation judiciaire. Cette information, confirmée ce vendredi par des syndicats et la société elle-même, intervient après la faillite de Milee en septembre, entraînant des milliers de licenciements.
Hopps, une entreprise située à Aix-en-Provence et fondée par les entrepreneurs Eric Paumier et Frédéric Pons, a été mise en liquidation judiciaire jeudi dernier par le tribunal de commerce de Marseille, comme l'a annoncé Philippe Viroulet, un représentant du syndicat majoritaire au sein de la société, la Confédération autonome du travail (CAT). Selon ses dires, environ 100 personnes travaillaient pour Hopps.
De plus, une autre entité affiliée à Hopps, a également été placée en liquidation judiciaire, entraînant la suppression de 145 postes de travail.
Au printemps 2023, les dirigeants de Hopps et Milee avaient tenté de redresser la situation en lançant "150€", un média essentiellement numérique, destiné à offrir aux consommateurs un meilleur accès à toutes les promotions disponibles dans leur voisinage. Malheureusement, ce projet n’a pas permis d’éviter l’effondrement de Milee le 9 septembre dernier, entraînant la perte d’emplois pour des milliers de personnes souvent âgées et précaires, qui distribuaient des publicités dans les boîtes aux lettres. Aujourd'hui, c'est au tour de 150€, qui employait 145 personnes, de connaître une chute dramatique.
Le groupe Hopps, qui se présente sur son site comme un "révélateur de croissance spécialisé dans le développement d'entreprises", témoigne pourtant de l'échec flagrant de la majorité des sociétés qui en font partie. Dans le Nord de la France, sa filiale Dispeo, dédiée aux solutions logistiques pour les marques, traverse une période difficile depuis plusieurs mois, entraînant la fermeture imminente de plusieurs sites.
Jeudi dernier, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a assuré que les anciens employés de Milee percevront leurs salaires en retard d'ici fin octobre, tout en dénonçant un "manque de professionnalisme" dans la gestion de la liquidation par l'entreprise. "Les gens ont besoin de leur argent ; certains sont fichés bancaires et d'autres risquent l'expulsion. Cela doit cesser", a exprimé avec émotion Sébastien Bernard, délégué syndical CGT, au sujet des anciens salariés précaires n'ayant reçu aucun paiement depuis leur licenciement en août.
Hopps, une entreprise située à Aix-en-Provence et fondée par les entrepreneurs Eric Paumier et Frédéric Pons, a été mise en liquidation judiciaire jeudi dernier par le tribunal de commerce de Marseille, comme l'a annoncé Philippe Viroulet, un représentant du syndicat majoritaire au sein de la société, la Confédération autonome du travail (CAT). Selon ses dires, environ 100 personnes travaillaient pour Hopps.
De plus, une autre entité affiliée à Hopps, a également été placée en liquidation judiciaire, entraînant la suppression de 145 postes de travail.
Au printemps 2023, les dirigeants de Hopps et Milee avaient tenté de redresser la situation en lançant "150€", un média essentiellement numérique, destiné à offrir aux consommateurs un meilleur accès à toutes les promotions disponibles dans leur voisinage. Malheureusement, ce projet n’a pas permis d’éviter l’effondrement de Milee le 9 septembre dernier, entraînant la perte d’emplois pour des milliers de personnes souvent âgées et précaires, qui distribuaient des publicités dans les boîtes aux lettres. Aujourd'hui, c'est au tour de 150€, qui employait 145 personnes, de connaître une chute dramatique.
Le groupe Hopps, qui se présente sur son site comme un "révélateur de croissance spécialisé dans le développement d'entreprises", témoigne pourtant de l'échec flagrant de la majorité des sociétés qui en font partie. Dans le Nord de la France, sa filiale Dispeo, dédiée aux solutions logistiques pour les marques, traverse une période difficile depuis plusieurs mois, entraînant la fermeture imminente de plusieurs sites.
Jeudi dernier, la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a assuré que les anciens employés de Milee percevront leurs salaires en retard d'ici fin octobre, tout en dénonçant un "manque de professionnalisme" dans la gestion de la liquidation par l'entreprise. "Les gens ont besoin de leur argent ; certains sont fichés bancaires et d'autres risquent l'expulsion. Cela doit cesser", a exprimé avec émotion Sébastien Bernard, délégué syndical CGT, au sujet des anciens salariés précaires n'ayant reçu aucun paiement depuis leur licenciement en août.