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Netflix - Monstres : L'histoire de Lyle et Erik Menendez


Rédigé par Grégoire Sévrin le Dimanche 22 Septembre 2024 à 22:47 | Lu 41 fois modifié le Dimanche 6 Octobre 2024 - 14:14

Ce dimanche 22 septembre, la température a chuté comme un soufflé raté, et j'ai eu plus de mal à sortir de ma couette qu'un ours en hibernation ! L'hiver est à nos portes, alors aujourd'hui, je fais le choix héroïque de rester bien au chaud sous ma couette tout en profitant de Netflix. Je zappe sur l'application et tombe sur "Monstres : L'histoire de Lyle et Erik Menendez". Je me dis que ça a l'air d'être un vrai chef-d'œuvre... et là, je commence à regarder tellement passionnément que j'avale la saison d'un coup comme si c'était des bonbons !


Synopsis :

Photo NetFlix
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L'histoire troublante de Lyle et Erik Menendez, deux frères qui ont été condamnés en 1996 pour le meurtre de leurs parents, José et Mary Louise, tués par balle dans leur maison de Beverly Hills en 1989. Leurs fils ne faisaient partie des premiers suspects. La police commence seulement à enquêter sur leur implication au bout de quelques mois...
 
Infos
9 épisodes d’environ 54 min
Chaîne d'origine : Netflix
Diffusée à partir de : 19 septembre 2024

Mon avis sur la série :

Photo NetFlix
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Le savoir-faire indéniable de Ryan Murphy et Ian Brennan se manifeste une fois de plus à travers cette chronique d'un crime annoncé, captivante et troublante dans son exploration du mal, de ses origines et de ses répercussions. Dès le prologue, la série impose un impact fort avec une mise en scène soignée et une bande originale entraînante.
 
Elle plonge le téléspectateur dans l'ambiance d'une limousine aux côtés d'Erik et Lyle, en route pour les funérailles de leurs parents. En quelques instants, la dynamique entre les deux frères est établie, oscillant entre drame et grotesque. Le récit, qui joue habilement avec la chronologie tout en multipliant les flash-backs pour retracer cette histoire tragique depuis l'enfance jusqu'aux procès, maintient constamment cette tension entre les deux genres.
 
La sobriété des témoignages, qui favorise l'émotion et la compréhension (notamment dans l'épisode 5 remarquable, réalisé en plan-séquence où la caméra reste fixée sur le visage d'Erik tandis qu'il raconte les abus subis à son avocate), contraste avec la frénésie du montage et l'extravagance de certaines reconstitutions – si absurdes qu'elles frôlent le risible – qui éloignent l'horreur… mais aussi l'empathie.
 
En conséquence : malgré le talent des acteurs, on éprouve un sentiment étrange de détachement face à cette série dont il est difficile de cerner le point de vue. Sans oublier le malaise suscité par la frontière floue entre documentaire et fiction, réalité et imaginaire.
 
Malgré tout, j'ai passé un dimanche formidable à me vautrer sous ma couette comme un paresseux en pleine sieste, dévorant cette série comme un ogre affamé !

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