Saint-Maximin : une élection qui ne s’est jamais vraiment arrêtée
Si le verdict des urnes avait donné une majorité au maire Alain DECANIS, les suites du scrutin ont plongé la commune dans une atmosphère politique tendue, entre recours juridiques, insulte, divisions au sein du conseil municipal et accusations récurrentes entre les anciens candidats.
Tout avait pourtant commencé dans un contexte inédit : la pandémie de COVID-19 avait bouleversé le calendrier électoral et affaibli la participation. À Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, la liste menée par Alain DECANIS l’avait emporté avec seulement 47,48% des voix, devant ces opposant Christine LANFRANCHI-DORGAL et Vesselina GARELLO. Mais très vite, les opposants ont contesté la légitimité du scrutin, pointant du doigt l’abstention massive, le manque de communication ou encore des irrégularités présumées.
Depuis, les réunions du conseil municipal ressemblent souvent à des prolongations de campagne. "On ne débat pas, on s’affronte", résume un élu de la majorité, fatigué par ce qu’il appelle une "guerre d’usure permanente". Du côté de l’opposition, on dénonce un manque de transparence dans la gestion des dossiers municipaux et un refus de dialogue. Plusieurs recours administratifs ont été déposés au fil des années, sans qu’aucun n’aboutisse à une annulation du scrutin.
Pour les habitants, cette situation devient pesante. "On a l’impression que rien ne se construit. Tout est bloqué par des querelles politiques", regrette une commerçante du centre-ville. Certains parlent même d’un "climat délétère" qui nuit à l’image de la commune et freine des projets attendus depuis longtemps.
Alors que l’échéance de 2026 approche, certains élus préparent déjà leur retour en campagne, dans une ambiance toujours marquée par les rancœurs du passé. "L’élection de 2020 est finie, mais ses fantômes continuent de hanter la mairie", soupire un ancien cadre municipal.
En attendant un véritable renouveau, c’est bien une démocratie locale à bout de souffle que certains pointent du doigt.
Tout avait pourtant commencé dans un contexte inédit : la pandémie de COVID-19 avait bouleversé le calendrier électoral et affaibli la participation. À Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, la liste menée par Alain DECANIS l’avait emporté avec seulement 47,48% des voix, devant ces opposant Christine LANFRANCHI-DORGAL et Vesselina GARELLO. Mais très vite, les opposants ont contesté la légitimité du scrutin, pointant du doigt l’abstention massive, le manque de communication ou encore des irrégularités présumées.
Depuis, les réunions du conseil municipal ressemblent souvent à des prolongations de campagne. "On ne débat pas, on s’affronte", résume un élu de la majorité, fatigué par ce qu’il appelle une "guerre d’usure permanente". Du côté de l’opposition, on dénonce un manque de transparence dans la gestion des dossiers municipaux et un refus de dialogue. Plusieurs recours administratifs ont été déposés au fil des années, sans qu’aucun n’aboutisse à une annulation du scrutin.
Pour les habitants, cette situation devient pesante. "On a l’impression que rien ne se construit. Tout est bloqué par des querelles politiques", regrette une commerçante du centre-ville. Certains parlent même d’un "climat délétère" qui nuit à l’image de la commune et freine des projets attendus depuis longtemps.
Alors que l’échéance de 2026 approche, certains élus préparent déjà leur retour en campagne, dans une ambiance toujours marquée par les rancœurs du passé. "L’élection de 2020 est finie, mais ses fantômes continuent de hanter la mairie", soupire un ancien cadre municipal.
En attendant un véritable renouveau, c’est bien une démocratie locale à bout de souffle que certains pointent du doigt.
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